Alors que l’été 2020 passait à l’histoire, marqué par des manifestations historiques pour la défense des vies noires, les mots-clics #BlackLivesMatter (#LesViesNoiresComptent), #DefundThePolice (#DéfinancerLaPolice) et #DefundToAbolish (#DéfinancerPourAbolir) sont devenus plus que des slogans : ils reflètent la vision d’une société radicalement transformée.
Pour celles et ceux d’entre nous qui participent à la recherche, à des études ou au plaidoyer sur la criminalisation des drogues au Canada, la prise de conscience raciale et l’appui croissant au développement d’un avenir abolitionniste ont mis ceci en évidence : pour enrayer les préjudices raciaux qui sont endémiques au sein des forces de l’ordre dans notre société, il faut mettre fin à la guerre contre les drogues.
La société canadienne reconnaît de plus en plus que le maintien de l’ordre et l’incarcération, dont les racines historiques remontent à l’esclavage et au génocide autochtone, sont eux-mêmes des formes de préjudices vécus par les communautés noires et autochtones. [Continuer la lecture] (en anglais)