Si l’on me dit que c’est moi qui ai choisi la dépendance, je demande alors si c’est eux qui ont choisi cette vie.
Si l’on me dit que je ne suis rien qu’une droguée, je réponds qu’ils ne voient que la superficie.
Si l’on me dit de dire simplement « non », je leur réponds que je ne peux pas.
Si l’on me demande pourquoi je consomme, je leur dis que ça fait partie de moi.
Si l’on me demande ce que je fuis, je leur explique que je guéris.
Si l’on me juge endommagée, je sais qu’ils n’ont pas compris.
Si l’on m’accepte enfin, je le remercie parce que c’est sincère.
Si l’on me dit que tout est pardonné, je sais que je peux passer à travers.
Si l’on regarde au-delà de la substance, je découvre mon esprit.
Si l’on me permet de partager mon histoire, c’est alors que je me sens épanouie.